Les mules d'Anouk et Dominic, épisode 2

Les mules d'Anouk et Dominic, épisode 2

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Après notre voyage de mise en jambes qui nous a amenés jusque chez Sos Sabots, nous repartons frais et bien équipés, d’abord en camion jusqu’au lieu de notre départ « officiel », l’Atlantique.

Chaussette a des Explora magic aux antérieurs et des Glove soft aux postérieurs, Vicking des Hoofstar swift devant et Explora magic derrière, Cajou des Glove 50 devant et des Fury sling avec guêtres derrière, et Horus a des Flex horse devant et des Hoofstar swift derrière.

Pendant deux mois nous avons traversé la France, et parcouru 1500 km sur des terrains variés, du pays basque, de l'Aude, de la Montagne Noire, de la Camargue, des Alpilles et des Baux de Provence. Puis nous avons traversé les Alpes et avons entamé la descente en Italie vers Cuneo, puis jusqu'à Turin où nous avons fait une pause.

La société qui emploie Dominic a un site près de Turin, ce qui a facilité notre logistique et l'envoi et la réception de colis.

Nous avons bénéficié d'une météo correcte avec quelques épisodes pluvieux ou orageux et un épisode de canicule en Camargue. Sur certains terrains les chaussures étaient indispensables, sur d'autres seulement confortables ; il n'est pas toujours facile d'anticiper la nature des terrains.

 

Les Flex et les Hoofstar ont finalement duré plus que prévu, soit un peu plus de 700 km. Sos Sabots nous a envoyé les chaussures de rechange dès que nous avons eu une adresse à leur donner. Horus est désormais chaussé de Glove 50 sur les 4 pieds, et Vicking a eu des Glove 50 aussi pour ses antérieurs. Avec Sos Sabots, nous décidons de mettre des crampons rapides Easycare sur les hipposandales neuves, pour limiter un peu l’usure. En cours de route nous avions essayé de mettre des pointes de tungstène pour fers, mais ça n’a ps tenu longtemps dans le plastique.

 

 

La traversée de l'Italie a été plus laborieuse que nous l'attendions. Il n'y a pas que les chaussures qui s'usent mais aussi les individus, les animaux et parfois le mental. La plaine du Pô n'est pas très accueillante pour les voyageurs. Agriculture intensive, maïs, soja, peupliers... Les points pour bivouaquer sont rares et les moustiques nombreux. Nous sommes allés de centre hippique en centre hippique et parfois de ferme en ferme, parcourant les digues, longeant les rizières. Dès que nous avons pu échapper à la canicule qui devenait de plus en plus étouffante, nous sommes montés dans les Dolomites.

Nous faisons maintenant une pause aux portes de la Slovénie, prochaine étape de notre voyage. Nous garderons un souvenir excellent de l'accueil des Italiens, souvent très spontané et chaleureux.

 

Point de vue hipposandales, nous avons à changer les Glove 50 des antérieurs de Horus, bien percées en pince. Elles ont 1280 km, ce qui est peu pour des Glove. Par exemple celles de Cajou ont un peu plus de 1500 km et sont encore loin d’être percées. Cela montre bien que la locomotion de l’équidé joue beaucoup sur la longévité de la chaussure !

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